Chers amis,
Peu de temps après avoir pris contact avec vous, hier soir, je recevais un message du secrétariat de la Conférence des Evêques de France. Il reprenait, en fait, les éléments et les consignes que je vous ai donnés après l’intervention de Monsieur le Premier Ministre..
Il est clair que JUSQU’À NOUVEL ORDRE, AUCUN OFFICE NE DOIT ÊTRE CÉLÉBRÉ DE FAÇON PUBLIQUE DANS LES LIEUX DE CULTE.
La messe quotidienne est elle-même concernée.
Sur instruction du ministère de l’Intérieur, SEULE RESTE POSSIBLE LA CÉLÉBRATION DES FUNÉRAILLES sous réserve de la participation en nombre restreint. Il ne faut absolument pas dépasser le chiffre de 100 participants.
Le dialogue avec les familles et les Pompes Funèbres doivent permettre de trouver la bonne et juste mesure.
Le recours à des fidèles peu habitués peut conduire à une simplification de la célébration. Evitons, toutefois, de donner le sentiment que l’Eglise fait les choses au rabais et en vitesse, ce qui ne pourrait qu’accroître la peine des familles.
Il importe de respecter toutes les autres consignes qui ont été données précédemment.
Je suis navré d’entendre, ici ou là, des discours qui laissent entendre qu’au nom de leur foi, les fidèles du Christ peuvent et doivent même, échapper à la voie commune. Je ne les cautionne pas.
Les propos fondamentalistes sont plus que jamais dangereux.
L’expression spécifique de notre foi est bien évidemment appelée à éclairer le drame qui touche l’humanité. Elle ne nous envoie pas ailleurs, mais au cœur même de l’épreuve partagée par tous.
Je remercie celles et ceux d’entre vous qui ont fait ou font des propositions pour soutenir la foi et la prière en ces temps bien particuliers.
Nous les relaierons bien volontiers.
En ce 3ème dimanche de carême, nous réaffirmons notre foi au Christ, source vive de Vie Eternelle.
Je vous redis ma proximité.
+ Jean-Paul JAEGER